Pourquoi Verstappen s'en tire avec une réprimande ?

Samedi soir, sur le circuit de Marina Bay Street, Verstappen a laissé entendre qu'il s'était effectivement mis en travers du chemin du Japonais Tsunoda. "Ce n'était pas bien. Je ne l'ai pas vu parce que je parlais à la radio quand cela s'est produit. J'ai seulement entendu qu'il était là quand j'étais juste derrière lui. En fait, cela résume aussi notre qualification : c'était juste super mouvementé et chaotique."

Le double champion du monde a dû venir s'expliquer devant les commissaires, ainsi que le représentant de l'équipe Red Bull. Les commissaires convoquent généralement deux représentants d'équipe, celui de "l'agresseur" et celui de la "victime". Samedi à Singapour, pour une fois, ce n'était pas le cas. L'absence d'AlphaTauri était vraisemblablement liée au fait de ne pas avoir reçu d'invitation de la FIA pour assister à l'audience: le document pertinent montre que l'équipe n'avait pas été convoquée à comparaître devant les commissaires sportifs.

Seule une réprimande pour Verstappen

Verstappen a finalement été blanchi. Pourquoi ? Red Bull a porté le chapeau, arguant qu'elle avait informé son pilote trop tard de l'arrivée de Tsunoda. Les commissaires ont juxtaposé des incidents similaires de cette saison et ont décidé sur cette base de donner un blâme à Verstappen et une amende à Red Bull.

Cette décision a suscité l'incompréhension d'Aston Martin. En fait, une pénalité de trois places sur la grille est souvent prononcée si un pilote retient un pilote rival lors des qualifications. "Les commissaires disposent de toutes les informations. De notre côté, lorsque vous avez été gêné, c'est frustrant. Ce que nous voulons vraiment, c'est de la cohérence", a déclaré Tom McCullough, directeur des performances d'Aston Martin, à PlanetF1 et à d'autres.